Astrid Laplanche


22 ans, étudiante en économie et commerce à HEC. « J’ai commencé à apprendre l’allemand très tôt, et je pense que c’est aujourd’hui un de mes principaux atouts. Quand j’envoie mon CV dans les cabinets et entreprises les plus prestigieux, une grande majorité me rappelle parce que je parle allemand ! Savoir parler allemand, c’est une preuve qu’on a une certaine rigueur, une motivation, mais surtout qu’on va en dehors des sentiers battus et contre les a priori : preuve d’une certaine personnalité en fait ! En plus de cela, c’est signe d’une grande ouverture d’esprit sur l’Europe : le couple franco-allemand, quoi qu’on en dise, reste un véritable moteur et cette relation politico-économique sera d’autant plus importante dans les prochaines décennies. Pour moi, parler allemand, c’est une véritable émulation intellectuelle mais aussi une sécurité et un atout pour mon avenir, quel qu’il soit ! Et, enfin, osez vous plonger dans la littérature et la poésie allemande, dans l’opéra, vous tomberez des nues ! »

Odélia Mourougassin


Je m'appelle Odélia, étudiante en master MEEF allemand à l'ESPE de la Réunion. Je souhaite témoigner de mon parcours et de ma participation au programme AllES.
En terminale, j'ai eu la chance d'assister à une intervention d'une étudiante en licence LLCE allemand à l'université de la Réunion. Cette intervention m'a permise d'en savoir plus sur la vie universitaire et surtout les études germaniques. Ainsi, suite à mon bac littéraire, je me suis inscrite dans cette même licence et je ne regrette absolument pas mon choix car j'ai eu l'occasion de participer à de nombreux projets et programmes franco-allemands (tandems, programmes de mobilité,...). 
Cela m'a beaucoup apporté, aussi bien professionnellement que personnellement, avec de nombreuses rencontres qui favorisent l'ouverture au monde. Me rendant compte des avantages que les études germaniques m'ont apportées, je me suis portée volontaire deux ans de suite pour intervenir dans quelques lycées de l'île afin de promouvoir l'allemand. J'ai pu répondre aux questions des lycéens, échanger avec les enseignants et témoigner de mes expériences, voyages et rencontres. 

Aurore Mabilat


19 ans, étudiante en LLCER Allemand à l'Université Lumière Lyon 2. « Le projet All«ES» a été très enrichissant, il m'a beaucoup apporté. J'y ai découvert le métier de professeur, cela m'a permis de vivre plus concrètement ce rôle, d'affirmer mon autorité et de mieux appréhender une classe. Grâce à mes interventions, j'ai également appris beaucoup de choses sur l'Allemagne, l'allemand et ses débouchés ; on peut dire que mes arguments que je présentais aux classes m'ont convaincue moi-même. C'est pourquoi c'est un projet qui me tient à cœur et pour lequel je continuerai de m'investir. Je conseillerais donc à quiconque de tenter aussi, même si ce n'est que pour essayer, car j'en ai beaucoup tiré. »

Philippe Mansour


26 ans, a fait ses études d’ingénieur à l’École Polytechnique (Palaiseau) ainsi qu'à l'École des Mines de Paris et un stage d’un an chez Areva NP GmbH à Nuremberg « Mes études d'allemand m'ont permis d'appréhender avec sérénité une année d'immersion en Allemagne dans le cadre d'un stage. J'en retire maintenant des bénéfices à la fois sur le plan personnel et professionnel. Personnellement j'ai développé une véritable capacité d'adaptation et d'intégration. Professionnellement, j'en reviens avec une certaine connaissance du fonctionnement d'une entreprise allemande et de ses spécificités. En plus de la rapide amélioration de mon niveau d'allemand, cela a été très apprécié, et valorisé à mon retour en France. »

Chadia El Hachimi


a fait ses études de gestion et commerce international à Paris (ESCE Paris) et Berlin (HWR Berlin) dans le cadre du cursus intégré de l’Université franco-allemande « Mes études de management franco-allemand à Paris et à Berlin ont été une expérience très enrichissante. Avec le groupe d’étudiants des deux pays, nous avons séjourné dans ces deux villes, ce qui nous a vraiment soudés. La flexibilité acquise m’a facilité l’entrée dans la vie active. Dans mon travail actuel en France, je peux mettre à profit mes compétences interculturelles. »

Johan Bravard


24 ans, étudiant en école d’ingénieurs à AgroParisTech. L’allemand a été ma première langue étrangère. J‘ai continué à l’étudier au lycée, en prépa ainsi que dans mon école d’ingénieurs. L’allemand m’a tout d’abord beaucoup apporté sur le plan personnel: la rigueur de la langue m’a aidé à structurer mes idées, à réfléchir avant de parler (structure des phrases par exemple), mais aussi à lier de belles amitiés. De plus j’ai pu être mieux encadré par mes professeurs d’allemand du supérieur, du fait du nombre moins élevé d’étudiants germanistes. Parler anglais ne suffit plus et l‘allemand ouvre de nombreuses portes, notamment vers notre premier partenaire économique que représente l’Allemagne. Après un stage à l’agence de l’énergie allemande, je souhaite effectuer un Volontariat International en Entreprise (VIE) à Berlin. Une expérience en Allemagne est un atout sur le CV, reconnue par les employeurs et qui fera assurément la différence lors d’une candidature, que ce soit en France ou à l‘étranger.

Yvonne Guo


25 ans, a fait son premier cycle à Sciences Po Paris et un double Master en affaires internationales à Sciences Po Paris et à l'Université de St-Gall « Mes études en affaires internationales à l'Université de St-Gall, dans le cadre d'un double diplôme Sciences Po-St Gall, furent pour moi une expérience très enrichissante. Avant de partir en Suisse, j'ai étudié l'allemand pendant trois ans. Pendant cette période, à Sciences Po, j'ai eu de la chance d'avoir un très bon professeur. Elle m'a donné des cours de conversation toutes les semaines, ce qui m'a donné confiance pour m'exprimer en allemand. C'est grâce à elle que j'ai pu réussir mon entretien d'entrée au programme du double diplôme, qui était en allemand, en anglais et en français. Avant de partir à St-Gall, j'ai passé mes vacances d'été à Heidelberg, où j'ai pris deux mois de cours de langue intensifs, afin de mieux préparer mon séjour en Suisse alémanique.
Cependant, je ne m’étais pas rendu compte que le suisse allemand était si différent de l'allemand 'standard'. D'abord, j'ai eu du mal à comprendre l'accent suisse, mais c'était très intéressant de découvrir cette différence. En plus, à l'université de St-Gall, il y avait même des étudiants suisses qui ont voulu nous apprendre comment parler en 'Schweizerdeutsch' ! J'ai trouvé qu'ils étaient vraiment fiers de leur dialecte, et ça m'a beaucoup touchée, car je ne parle pas le dialecte de mes parents. En ce qui concerne mes cours, j'ai choisi deux cours en allemand...